35 acteurs en lice pour les licences Wimax
Le régulateur attribue ce matin 49 licences pour faire de l'Internet haut débit sans fil. TDF, France Télécom, Bolloré et treize conseils régionaux sont sur les rangs.
Les succès naissent souvent des leçons tirées des échecs passés. C'est à souhaiter pour le WiMax, cette technologie radio qui permet de se connecter sans fil à l'Internet haut débit, dont le coup d'envoi est donné ce matin par l'Arcep, le régulateur des télécoms. Six ans après l'attribution de 54 licences de boucle locale radio, où les heureux élus ont fini par abandonner quelques mois plus tard, l'Arcep réitère et attribue ce matin 49 licences Wimax, soit deux par régions métropolitaines, deux en Guyane et trois à Mayotte.
Parmi les trente-cinq candidats se trouvent notamment le groupe Bolloré, France Télécom, l'américain Clearwire France, un consortium regroupant SFR, Canal+ et Neuf Cegetel, un autre consortium HDRR (Haut Débit Radio Régional) constitué de TDF, d'Axione, filiale de Bouygues, de LD Collectivités et de Naxos, filiale de la RATP. Ce dernier faisait encore hier figure de favori. Un autre consortium, baptisé Maxtel, réunit quant à lui Altitude Telecom et les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône.
Reste que le Wimax ne va pas supplanter l'ADSL du jour au lendemain et devrait rester une technologie de complément. « En 2010, le Wimax devrait représenter 3 % à 4 % du marché mondial des services haut débit », indique Valérie Chaillou, consultante à l'Idate. « Le Wimax s'adresse surtout pour l'instant aux entreprises et aux opérateurs. Ce n'est pas encore un marché grand public en raison du prix des terminaux (environ 300 euros) et de la nécessité d'avoir une antenne installée à l'extérieur par un technicien, poursuit Valérie Chaillou. Bien sûr, cela devrait évoluer au fil du temps, quand les équipements intérieurs seront disponibles et que les prix auront baissé. Cela dépendra aussi des conditions d'abonnement que feront les opérateurs. »
Les succès naissent souvent des leçons tirées des échecs passés. C'est à souhaiter pour le WiMax, cette technologie radio qui permet de se connecter sans fil à l'Internet haut débit, dont le coup d'envoi est donné ce matin par l'Arcep, le régulateur des télécoms. Six ans après l'attribution de 54 licences de boucle locale radio, où les heureux élus ont fini par abandonner quelques mois plus tard, l'Arcep réitère et attribue ce matin 49 licences Wimax, soit deux par régions métropolitaines, deux en Guyane et trois à Mayotte.
Parmi les trente-cinq candidats se trouvent notamment le groupe Bolloré, France Télécom, l'américain Clearwire France, un consortium regroupant SFR, Canal+ et Neuf Cegetel, un autre consortium HDRR (Haut Débit Radio Régional) constitué de TDF, d'Axione, filiale de Bouygues, de LD Collectivités et de Naxos, filiale de la RATP. Ce dernier faisait encore hier figure de favori. Un autre consortium, baptisé Maxtel, réunit quant à lui Altitude Telecom et les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône.
Reste que le Wimax ne va pas supplanter l'ADSL du jour au lendemain et devrait rester une technologie de complément. « En 2010, le Wimax devrait représenter 3 % à 4 % du marché mondial des services haut débit », indique Valérie Chaillou, consultante à l'Idate. « Le Wimax s'adresse surtout pour l'instant aux entreprises et aux opérateurs. Ce n'est pas encore un marché grand public en raison du prix des terminaux (environ 300 euros) et de la nécessité d'avoir une antenne installée à l'extérieur par un technicien, poursuit Valérie Chaillou. Bien sûr, cela devrait évoluer au fil du temps, quand les équipements intérieurs seront disponibles et que les prix auront baissé. Cela dépendra aussi des conditions d'abonnement que feront les opérateurs. »
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